Leon Tolstoï acquiert cette maison située dans la rue Khamovniki, rue des tisserands, quartier populaire de Moscou en 1882 et y vécut jusqu’en 1901.
Aujourd’hui la rue a été baptisée rue Léon Tolstoï (métro Park Kulturi) et le quartier est plus huppé.
La maison de Tolstoï est en bois peint couleur marron orangé, bordé de vert.
Elle a déjà appartenu à plusieurs propriétaires et la famille du comte Tolstoï y passe les hivers de 1882 à 1901. C’est là que l’écrivain écrit une centaine de ses œuvres comme la Sonate à Kreutzer, la mort d’Ivan Illitch ou Résurrection. Par la suite son fils aîné occupera la maison avec sa famille.
Après la mort de l’écrivain sa femme Sophie œuvre pour que ce lieu devienne un musée. Ce n’est qu’en 1920 après la mort de cette dernière que le lieu sera transformé en Maison musée Léon Tolstoï.
Le parc bien que diminué de sa surface d’origine est agréable et très arboré. : tilleuls, érables bouleaux, certaines essences ont plus de 300 ans et un des arbres aurait atteint les 900 ans.
Les objets et meubles qui ornent la maison confortable sont tous d’origine. Les poêles en faïence dans toutes les pièces rappellent les hivers rigoureux de la Russie et la chaleur et l’hospitalité de ces maisons.
De nombreux visiteurs célèbres ont été reçus dans cette demeure, comme Maxime Gorki avec lequel Léon Tolstoï jouait aux échecs, Nikolaï Rimsky-Korsakov, Ivan Bounine, Constantin Stanislavsky et Sergei Rachmaninov qui accompagnait Fiodor Chaliapine au piano .
Un piano à queue, des jouets, des dessins d’enfants, des photos de famille, une grande table dressée avec de la vaisselle blanche et bleue rappellent les scènes de vie de cette famille nombreuse. Le couple Tolstoï a eu 13 enfants dont neuf sont restés en vie.
A proximité, dans la rue Komsomolsky Prospekt (Métro park kultury) se dresse la jolie église st Nicolas du XVIIe, avec ses cinq dômes, et son clocher de forme pyramidale. Ses briques peintes en blancs contrastent avec la couleur verte et rouge qui borde les murs.
La construction de cette église pour les tisserands et dans le quartier des tisserands n’a jamais cessé d’être ouverte au culte orthodoxe, même pendant la période soviétique.
