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  • kalinareynier

Portraits et destins: Jeanna Aroutiounova, quelques mots sur moi


Je m’appelle Jeanna Aroutiounova, je suis née le 10 septembre 1939 dans une très belle ville, capitale de la Géorgie, à Tbilissi. C’est là que j’ai fait mes études secondaires dans une très bonne école №4 où l’on a introduit l’enseignement des langues étrangères à partir de la troisième année des études. Pour moi, c’était une grande chance : j’ai commencé à apprendre le français. Il me semble que dès ma naissance j’ai été prédestinée à apprendre cette belle langue. Ma sœur rapinée avait une amie qui s’appelait Jeanna. Quand elle rentrait à la maison, elle prenait sa poupée, la berçait et répétait sans cesse à mes parents : « Achetez-moi Jeanna, Achetez-moi Jeanna ! » Donc, quand je suis née, il n’y avait pas de choix : on m’a appelée Jeanna.

Mon premier professeur était, comme on dit maintenant, une locutrice native. Elle s’appelait Rosetta Tsivtsivadzé. Au début des années 20 du XXe siècle, elle a été enlevée par un jeune prince géorgien, ils se sont mariés et elle est restée à Tbilissi. Elle connaissait très mal le russe, mais chantait très bien et savait beaucoup de petits poèmes, de comptines et nous enseignait avec plaisir et amour.

Après avoir fini l’école secondaire, je suis entrée à l’Institut des langues étrangères à Moscou qui portait en ce moment, le nom Maurice Thorez. Maintenant, c’est l’université linguistique d’État de Moscou.

En 1963 j’ai fini avec brio cet institut et je suis allée dans une ville à 100 kilomètres de Moscou, à Orékhovo-Zouévo pour y enseigner le français. C’était une très bonne pratique pour moi. En 1967, on m’a invitée à l’Université de l’amitié des peuples où je continue toujours de travailler comme professeur de français.

En 1965, j’ai visité la première fois la France en qualité d’interprète avec la délégation des Jeunesses communistes de l’Union Soviétique. On a visité Paris, on a assisté à la Fête de l’Huma, on est allé en Corse pour s’y reposer dans un camp international. C’était la première fois que les Soviétiques ont mis pied sur le sol corse. Mes impressions étaient inoubliables !!!

À partir de 1992, je préside l’Association des enseignants de français de Russie. L’Association.

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