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  • Jeanne AROUTIOUNOVA

Mameluk Rustam, garde du corps de Napoléon


Jeanne AROUTIOUNOVA, Présidente de l’AEFR, Assocition des enseignents de français en Russie nous a fait parvenir un article sur l’Institut Lazareff et Mameluk Rustam, garde du corps de Napoléon

L'Institut Lazarev des langues orientales était un établissement d'enseignement spécialisé dans les langues caucasiennes et la culture du Caucase, et notamment de l'Arménie, et un centre culturel de la diaspora arménienne en Russie. Créé en 1815 à Moscou par la famille Lazarev (Lazarian), l'Institut forma de nombreux spécialistes de la Transcaucasie jusqu'à sa fermeture dans les années 1930. Il fut intégré de 1921 à 1954 dans l'institut d'études orientales de Moscou.

Le bâtiment de l'Institut abrite aujourd'hui l'ambassade de la République d'Arménie auprès de la Fédération de Russie.

Mais les conditions les plus favorables pour le développement des études orientales arméniennes furent créées à Moscou et à Saint-Pétersbourg, puis, après le rattachement de l'Arménie orientale à la Russie, en Arménie. L'École Lazarian fondée à Moscou en 1815 a joué un rôle exceptionnel aussi bien dans le développement de l'orientalisme arménien que russe.

« L' institut Lazareff des langues orientales, fondé à Moscou par la famille de Lazareff et placé sous le haut patronage de S. Maj. l'Empereur »: Ouvrage traduit du russe et de l'arménien sur l'édition originale publiée à la typographie de l'Institut Lazareff, en 1852, et accompagné d'une notice historique et descriptive par Ed. Dulaurier (Google Livre)

En 1914, à Moscou, on a publié des documents sur l’histoire de l’Institut Lazareff. Parmi ces documents on en a trouvé un qui faisait la lumière sur la conduite du premier garde- de- corps de Napoléon qui s’appelait Rustam en 1812 après l’entrée de l’empereur Napoléon à Moscou.

« En 1812 dans la maison de Lazareff vivait un général français ; un jour, ce général, proche de Napoléon, un Arménien-du nom de Mameluk Rustam, très aimé de l’empereur, demande à Napoléon de donner l’ordre de préserver de l’incendie tout le quartier de Pokrovka jusqu’à la rue Miasnitskaia ainsi que tout ce qui appartenait à l’église arménienne. Cet ordre est respecté jusqu’à ce que les Français quittent la ville. Mais une fois le général parti, des français restés sur place mettent le feu aux maisons de ce quartier. Grâce à la vigilance et au zèle des Arméniens de Moscou et de leurs voisins, ces derniers parviennent à maitriser l’incendie et sauvent cette partie de l’ancienne capitale. »

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