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CROISIÈRE MOSCOU - SAINT PETRESBOURG 2016

Carnets de voyage

Bhatnagar 
Yolande et Tej

 

Chers Amis,
Un grand merci à Kalina, Patrick, Zhanna pour ce magnifique voyage…Nous avons été enchantés de découvrir autant de merveilles au fil de notre navigation et avons apprécié la parfaite organisation du voyage. Il est difficile de dire ce que nous avons préféré, chaque jour ayant apporté son lot de belles surprises ! Alors bravo et félicitations à ceux qui ont contribué à ce succès pour l’énorme travail accompli. Et merci à tous les participants pour leur constante bonne humeur et leur gentillesse. Dire que Tej a longtemps hésité à partir, redoutant un "voyage de vieux » … le voilà à présent le premier à raconter avec enthousiasme notre périple ! Notre aîné, notre adorable Julien international, s’est montré souvent plus vaillant que certains d’entre nous (je ne citerai personne, mais j’en ai vus certains qui - comme moi - ont essuyé tous les bancs de l’Ermitage…!) et nous fait souhaiter vivre comme lui encore longtemps de très belles aventures en aussi excellente compagnie.

Salut à tous, en particulier à ceux à qui nous n’avons pas dit au revoir dans la pagaille de Marignane, bon courage aux travailleurs et bon retour à ceux qui ont dû retarder leur départ en attendant leurs valises…

Espérant vous revoir tous à la Datcha un de ces jours, nous vous adressons toutes nos amitiés.

 

Tej et Yolande.

Francis Nyga

Salut à tous,

Au risque de faire échos aux louanges de Yolande (mais qui se plaindrait de louanges en échos) nous remercions également l'ensemble de l'équipe de Datcha Kalina pour nous avoir permis de découvrir notre chère mère Russie (dure à écrire pour un polonais!) avec beaucoup de bonnes surprises, d'émerveillement et souvent d'émotions...et sans soucis (de vraies vacances).

Mais le bonus a été de rencontrer toute notre équipe sudiste de souche ou d'adoption avec qui nous avons passé de fantastiques moments et nous vous remercions d'avoir intégré si rapidement quelques migrants supplémentaires!

Dziekuje i Do widzenia...comme disent ceux d'en face.

Amitiés.

Aurore Sanmartin

 

Bonjour à vous toutes et tous,

Yolande a parfaitement décrit ce que j'ai ressenti. Je suis comme Cendrillon après les douze coups de minuit, encore dans le rêve ! je me parle russe dans ma tête, du moins je répète les quelques mots que j'ai retenus (des progrès sont à faire!).
Tout comme Yolande, j'espère que nos amis du bout de la France sont bien rentrés et ont vite récupérer leurs valises. Et pour ceux plus proches qu'il en est de même.

Encore un grand merci aux organisateurs : c'était parfait, aucune ombre et nous avons ainsi pu découvrir ce "petit" bout de Russie intensément ! 

Toutes mes amitiés les plus sincères à vous toutes et tous et au plaisir de se revoir.

Aurore

Nadège de Peganow et Gilles Combet

 

Bonjour à toutes et à tous !

 

Yolande, bravo pour cette belle initiative et ce message adorable !

 

A notre tour de remercier Kalina, Patrick, Zhanna pour l'organisation de cette magnifique croisière ! Et pour leur gentillesse, disponibilité, humour et tutti quanti ! A vrai dire, nous sommes encore un peu "là-bas", tant les images étaient belles, fortes, les gens adorables, les paysages envoûtants et certains sites fascinants. On repart quand ? :))

 

Ravis d'avoir fait la connaissance de cette joyeuse équipée et des chouettes moments partagés !

 

Bon retour, bonne rentrée à tous, à bientôt

 

Amitiés

 

Nadège et Gilles

Pierre Jannotta

 

Bien chers amis,                   

            

Croisière! Voilà prononcé le mot magique, évocateur de plages de sable blanc, de palmiers et autres paysages des Caraïbes. Un esprit voyageur pourrait y associer   les îles et le ciel bleu de la mer Egée, ou encore quelques fjords norvégiens.           Et pourquoi pas? Mais le concept, s’il en est, souffre d’une exception au moins;     en effet, qui songerait à une croisière sur le plus long fleuve d’Europe,  «la mère     Volga »  comme disent les russes? Les plus sérieux fronceraient le sourcil, les inquiets tourneraient le talon.        

Mais c’est sans compter sur les membres de l’association franco-­russe Datcha Kalina, chevaliers sans peur des temps modernes.        

Aussitôt dit, aussitôt partis!                   

Et si certains de ces aventuriers avaient déjà foulé la terre des tsars, d’autres, tout aussi téméraires, s’engageaient effrontément dans l’expédition; et quelle expédition !            

            

Arrivés à Moscou par la voie des airs, ils découvrent une capitale trépidante de quatorze millions d’habitants, où les merveilleuses coupoles à bulbe des églises   côtoient les grattes ciels ultra-­modernes, déjeunent au luxueux café Pouchkine,   arpentent la rue Arbat,  ne dédaignent pas le Kremlin et ses cathédrales, ni le rutilant métro de l’ère soviétique avec ses neuf millions d’usagers quotidiens.     Mais l’aventure ne fait que  commencer, car en toute confiance, ils embarquent sur le bateau qui les a fait rêver  jusqu’ici :  un mini paquebot en sorte, ou détente et gastronomie se succèdent, entre soirées de gala, cours de cuisine et de langue locales, animations folkloriques et autre exercice de survie; car on ne sait jamais,   le Andreï Roublev de son nom pourrait suivre le sort du Titanic !... Mais pour le plus grand bonheur de tous, il n’en a rien été, et tous nos desesperados rentreront à bon port!        

Oui, l’aventure ne fait que commencer, car c’était sans compter sur un ennemi farouche: le brouillard; un ennemi invisible qui empêche, par sa nature même, de   le voir; et hop, voilà le premier lieu d’abordage qui échappe au Corps expéditionnaire: ils n’iront pas à l’assaut d’Ouglitch.        

Passé le moment de tristesse, ils se préparent pour la suite: Iaroslav, la ville des monastères,  des    quarante églises ou encore berceau de la Volga. Mais le capitaine a prévenu qu’il n’attendrait pas, et l’ancre est levée pour la prise de Goritsy, avec son grand monastère, ses chœurs sublimes et ses innombrables marchands du temple.    

Sous le nombre d’appareils photographiques de nos voyageurs invétérés, Goritsy   a succombé; elle a accepté de venir en France,  sur photos, afin de se montrer à ceux encore incrédules de sa beauté;  et elle a réussi.      

            

Et puis cap vers le nord, la Carélie pour être précis, dont la latitude est celle de l’Alaska. Lieu d’abordage, la mythique Kiji, et  son église de bois. Et nos marins repartent, à travers des centaines de kilomètres de taïga, impénétrable comme   une  jungle, d’où émergent ça et là, sur la rive, isbas colorées, pêcheurs isolés, ou encore vestiges d’une histoire révolue.              

            

Ils traverseront le réservoir de Rybinsk, petite mer intérieure, ils poursuivront toujours vers le nord, et atteindrons, via le lac Blanc, le lac Onéga et ses cent seize mètres de profondeur, et tout en haut, comme une perle se dévoilant sur la rive,   ils apercevront l’île et son église, son moulin, et, plus loin, la petite église du quatorzième siècle.                  

Kiji, ils en rêvaient,  ils l’ont atteinte, ils l’ont admirée et  l’ont aimée.      

Mais au pays des Vepses, rien n’est facile; les conditions sont rudes, le climat y est rigoureux, et les autochtones peu nombreux;  cinquante en tout au meilleur de   l’année.    

Non, nos pirates du sud ne sont pas faits pour cela; ils ont adoré Kiji, mais ils savent que leur vie n’est  pas là;  et ils rembarquent pour un autre lac,  deux fois moins profond mais deux fois plus grand, le plus grand d’Europe: Ladoga!        

A  présent, ils n’ont plus qu’un but,  atteindre Saint-­‐Pétersbourg, dont on leur a   tant  vanté les merveilles, et mettent donc le cap au sud-­‐ouest, déjà curieux des magnificences à venir, impatients de découvrir la ville de Pierre le Grand.      

            

Mais une dernière escale les attend sur la Svir, ce fleuve qui les conduira jusqu’aux ors de l’Ermitage: un village déserté après un incendie qui le ravage   entièrement  à  la fin de la deuxième guerre mondiale, et rebâti ensuite par un milliardaire russe à des fins touristiques. Dès l’accostage, nos flibustiers s’élancent et partent à la conquête des lieux;  en une heure, ils tiennent la place et peuvent à loisir, contempler un artisanat unique et  de  très  haute facture. Ils ne seront pas non plus insensibles aux charmes des isbas aux couleurs  chatoyantes, à la vodka ou autres bijoux d’ambre qu’ils découvriront.  Ils n’y auront plus trouvé les traditionnels pêcheurs vepses qui habitaient les lieux, mais une nature sauvegardée, un habitat typique et des champignons florissants … Et quand la berge s’éloignera, Mandrogui  restera pour eux une belle étape, dont la simplicité et la tranquillité ne seront plus, à Saint-­‐Pétersbourg, qu’un agréable souvenir.           

            

La capitale culturelle de la Russie est enfin atteinte; au fil de la Neva, nos pirates d’un  soir y débarquent.  Tout est à leur portée, tout est beau, tout est vivant, tout n’est à  la fois que mouvement et sérénité. Pierre le Grand l’avait  voulu belle: elle est magnifique, rayonnante, luxueuse, unique. Elle est européenne, mais avant tout russe, comme l’amie que j’y ai rencontrée et m’a dit:  «Je suis une vraie russe».  Et ils n’en reviennent pas: tout est exceptionnel; des musées aux églises,   des palais aux statues, de sa météo à ses canaux …  sur lesquels ils entreprendront une dernière folle équipée, car l’ancienne Leningrad mérite d’être parcourue.        

            

Il faut enfin rentrer en son royaume,  où tout  cet impressionnant périple sera inscrit au trésor des souvenirs, tel un butin.          

Si la Russie, l’éternelle et grande Russie n’existait pas, il faudrait l’inventer; car elle est indispensable à chacun, à tous.                    

Elle vit en moi en secret, dans l’intimité profonde de mon être, comme si elle me disait:                   

«Ton pays m’importe peu, pourvu que tu aies l’âme russe ».      

Etrange sentiment dont  André Malraux écrivait  en son temps:        

«La Russie n’est pas une énigme, elle est un mystère».

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